Journée qui fit grand bruit

Pourquoi me direz-vous ? Pour une raison très simple. Nous n'arrêtions pas de jouer du klaxon avec les véhicules. Il est vrai qu'en cette journée un peu particulière, nous devions nous faire remarquer par n'importe quel moyen. En effet, en cette journée appelée journée  de la tolérance avec ses caravanes nous avions quasiment tous les droits. Nous avions deux caravanes, une qui partait de Cerbère et une autre du Barcarès. Je fis parti de la seconde. On vint me chercher à la maison et avec le master , nous rejoignîmes Le barcarès avec un peu d'avance. Cela nous permit de nous installer plus aisement. Je dois vous avouer que nous fimes choux-blanc. Je crois que pour certaines personnes la différence n'a pas la même signification que pour nous. La mairie du Barcarès avait organisé un repas gratuit  pour les Barcaresiens (3000 personnes). Personne n'est venue aux stands. Ils ont préféré se battre à l'interieur pour un malheureux repas. Nous repartimes déçus du Barcarès espérant que la suite allait être mieux. En effet, l'accueil que nous fîrent les habitants de Saint-Laurent de la Salanque fut un peu plus chaleureux. Nous les en remercions tous. Nous fûmes installés sous les platanes ou un repas nous fut servit. Nous mangeâmes au son des guitares gitanes et bercés par des chansons très anciennes. Après avoir un peu discutés avec les uns et les autres, nous dûmes partir pour rejoindre Saleilles. Je fais une parenthèse pour vous expliquer ce qu'est la caravane. Vous avez tous entendu parler du Tour de France, bien là c'est un peu pareil. L'APF a contacté certaines villes étapes et diverses associations qui ont bien voulu jouer le jeu pour une journée. Nous étions donc entourés par des motards qui nous ont fait la circulation toute la journée. La grande classe. Nous arrivâmes vers un peu avant 16 heures à Saleilles(chapeau et casquette aux organisateurs dont le timing fut vraiment scrupuleusement respecté) Nous avons été accueillis par les randonneurs de Saleilles qui nous ont emmenés jusqu'au stade. Toutes les associations de Salleilles avait été aux rendez-vous. Qui a dit que la solidarité n'existait pas ? Non. Nous avons pris quelques collations et assisté à des démonstrations de judo et de football faites par des jeunes. Avant je me suis essayer au tir au pistolet et on m'avait écrit sur un parchemin mon prénom. Inoubliable. Inoubliable aussi fut le lâcher de ballons qui clôtura l'après-midi. Nous repartîmes le coeur léger pour Argelès, dernière étape de notre périple.  Finalement la journée avait mal commencé mais elle s'est bien terminée. Je tenais à remercier tous les gens qui par diverses manières (Associations, Anonymes) nous ont soutenus dans notre action revendicative de tous les jours. Rendez-vous peut-être l'année prochaine pour une autre journée  de la Différence.